Explicit Les violences conjugales
S01:E07

Les violences conjugales

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Aujourd’hui, je vais vous donner mon avis, ou pas, sur la condamnation de Valérie Bacot.

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Bonjour, c'est Mme Sans Opinion, celle qui dit oui, celle qui dit non, celle qui dit oui et non.

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Aujourd'hui, je vais vous donner mon avis, ou pas, sur la condamnation de Valérie Bacot.

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Vous savez cette femme qui a été reconnue coupable du meurtre de son mari beau-père,

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qui la bâtait, violait, prostituait depuis qu'elle avait 12 ans.

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Et bien voilà, moi, je suis pour, prendre seulement 4 ans quand tu risquais perpéture, je trouve ça génial!

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Ça me rappelle quand mon grand-père sortait le martinet parce que j'avais encore piqué dans son tabac à rouler,

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et que finalement je m'en sortais juste avec une petite taloche.

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Oh la la, elle a dû être drôlement soulagée, la Valérie, hein.

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Non parce qu'elle en courait vraiment, la perpétuité!

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Le vert dit que t'as failli déraper, à cause d'une règle de deux à la mort moelle-neux.

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Ils se sont dit, comme le type la violait depuis, bah, bah depuis toujours, 3 fois 6, 32, je retiens 24,

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non c'est pas sa bon bref, et bah on va la foutre au trou, pour toujours!

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Et puis il y en a un, un peu plus matue que les autres qui a dit.

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Attendez, on s'est déjà abotré il y a quelques années avec Jacqueline Sauvage,

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qu'on avait condamné un peu à la va-vite, on a eu tous les féministes occupés pendant des mois pour que finalement elle soit graciée,

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faisons gaffe! Et c'est comme ça qu'ils se sont arrêtés sur le chiffre 4.

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Là où je suis moins d'accord, c'est pourquoi condamner cette femme à une peine qu'elle ne va pas faire.

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Non parce que dans les 4 ans, il y avait 3 ans de sursis,

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et comme elle avait déjà fait un an préventive, elle est sortie libre du procès, c'est absurde!

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C'est comme dire à son chien, vient ici et dans le même temps le foutre dehors avec un coup de pompe dans le cul, ça n'a pas de sens!

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Après, ce que je trouve super, c'est qu'il y a quand même une justice, hein.

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Enfin, une justice juste, je veux dire.

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Prenez Alexandra Richard, par exemple, qui, elle aussi, a buté son mari violent.

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Eh bien, elle a été condamnée à 10 ans, pas 4, 10, et c'est normal!

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Elle n'a été que frappée, violée, insultée, et cela seulement pendant 8 ans.

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C'est vrai qu'en comparaison avec ce qu'elle subit Valérie Baco, ça fait petite bite, hein.

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Et je trouve ça bien que la justice prenne ça en compte.

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C'est comme pour le bac finalement, il faut des coefficients.

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Les coups dans la gueule, c'est le minimum, donc c'est seulement cof1.

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Le viol, c'est cof2.

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Cof3, si c'est par un membre de la famille, avec une pondération en fonction du nombre d'années.

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La prostitution, c'est cof5, et caetera, et caetera.

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Alors non, tout le monde n'est pas traité pareil.

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Eh oui, sacré des jalousies, c'est sûr, mais bon.

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Moi aussi, quand j'étais petit, je nourrissais de la jalousie envers ma cousine,

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à qui mon grand-père filait vraiment le martinet.

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Bah je m'en surmise, hein.

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C'est comme ça, c'est la vie.

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Non.

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En réalité, je vais vous dire, je pense que le plus simple,

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ce serait de faire comme avec la bagnole, le bateau et les sangliers.

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Créer un permis.

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Un permis de tuer.

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Alors on ferait un examen, comme n'importe quel autre examen,

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avec des épreuves, une partie théorique,

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avec, je sais pas, par exemple,

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des questions sur l'emplacement de la carotide et de la fée morale,

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et puis une partie pratique, bien sûr.

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Une épreuve de tir à blanc d'abord,

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sécurité avant tout,

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puis à baller elle sur cibles mouvantes,

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par exemple sur un prêtre ou sur un fourniré.

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Tracé sûr que si on délivrait ça en amont,

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ça réglerait pas mal de problèmes en aval, hein.

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La justice n'aurait pas à se faire chier

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à devoir démêler qui à bifler qui de force

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et pendant combien de temps.

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Bref, pour ou contre, je ne sais pas, mais je vous laisse,

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faut que j'aille réviser mon permis.

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Mais je ne vous dis pas lequel.